Veille sanitaire de la faune sauvage
La Fédération des Chasseurs des Hautes-Alpes assure via le réseau SAGIR, une veille sanitaire de la faune sauvage en partenariat avec les services de l’Etat. Ce dispositif repose sur un réseau d’observateurs de terrain, principalement des chasseurs.La FDC 05 participe, en outre, à toute opération de vigilance sanitaire nationale qui concerne de près ou de loin la faune sauvage.
Mortalité anormale, que faire ?
Si vous observez une mortalité anormale de faune sauvage, c’est à dire la découverte (hors collisions routières) d’au moins 2 cadavres « frais » ou animaux moribonds sur un laps de temps réduit (1 mois maximum), prenez contact le plus rapidement possible avec la Fédération des Chasseurs ou le service départemental de l’OFB.Les animaux trouvés morts ou malades sont transportés par des personnes habilitées (FDC, OFB ou Louveterie) jusqu’au laboratoire départemental d’analyses vétérinaires qui procédera au diagnostic.
Les résultats sont ensuite intégrés dans la base de données nationale SAGIR et sont parallèlement transmis pour information à l’observateur ayant fait remonté l’information de la découverte.
Hygiène de la venaison
L’examen initial du gibier consiste à contrôler l’ensemble de la carcasse et des organes, afin de détecter d’éventuelles anomalies, et de déterminer si la venaison est consommable ou non.Cet examen est obligatoire pour les chasseurs :
Le partage convivial du gibier entre chasseurs, leurs familles et leurs proches reste quant à lui, hors du champ d’application de cette réglementation spécifique. Toutefois, il convient de respecter un maximum de règles de bonnes pratiques en matière d’hygiène alimentaire.
L’examen initial doit être assuré par une personne de l’association de chasse ayant suivi au préalable une formation dispensée par la FDC 05. Il convient donc d’avoir à terme au moins un chasseur formé par association de chasse concernée.
- qui cèdent leur gibier pour un écoulement sur le marché local (restaurateurs, bouchers, grandes et moyennes surfaces, etc., dans un rayon de 80 km par rapport au lieu de chasse)
- qui cèdent leur gibier à des collecteurs de gibier, négociants ou des ateliers de traitement
- qui cèdent le gibier pour un repas de chasse ou un repas associatif (club sportif ou autre).
Le partage convivial du gibier entre chasseurs, leurs familles et leurs proches reste quant à lui, hors du champ d’application de cette réglementation spécifique. Toutefois, il convient de respecter un maximum de règles de bonnes pratiques en matière d’hygiène alimentaire.
L’examen initial doit être assuré par une personne de l’association de chasse ayant suivi au préalable une formation dispensée par la FDC 05. Il convient donc d’avoir à terme au moins un chasseur formé par association de chasse concernée.
Cette formation présente l’examen initial et tous ses aspects réglementaires, les bonnes pratiques en matière d’hygiène de la venaison, aborde la mise en œuvre de la traçabilité et traite des mesures préventives contre la trichine du sanglier.